Deux relations rx=(x1, x2, x3) et ry=(y1, y2, y3) sont égales ssi les trois parties sont respectivement égales. Si x1, x2, x3 et y1, y2, y3 sont des entités positionnées, l'égalité est une relation très forte, puisque elle exige non seulement l'identité de forme entre, par exemple, x1 et y1, mais aussi un positionnement identique (si x2 et y2 sont des primitives, leur égalité est bien sûr indépendante des positions).
Par exemple, si x1 est la lexie 'couteau' dans un texte t1 et y1 la lexie 'couteau' dans un autre texte t2, alors rx et ry ne peuvent pas être égales.
Nous établissons des identités moins contraignantes que l'égalité
pure, fondées sur l'identité par rapport à la référence au corpus des
entités positionnées : nous rappelons que
(cf. 4.2.4) est appliquée à deux entités positionnées et
vérifiée si les deux entités positionnées font référence à la même
entité du corpus (e.g. dans le cas des lexies, 'couteau' et 'couteau'
dans deux textes différents sont reliées par
).
Pour la première et la troisième projection d'une RE nous avons :
Pour la deuxième projection, il existe deux possibilités selon le type
de x2 : si x2 elle est une entité positionnée nous avons la même
définition que pour les autres projections ; mais s'il s'agit d'une
primitive (constante), l'identité est définie simplement à
partir de l'égalité des constantes :
Si les deux deuxièmes projections ()
ne sont pas de même type
(i.e. l'une est une entité positionnée et l'autre une constante) alors
la relation
n'est pas vérifiable (fausse).
Par conséquent, si x1 est 'couteau' dans t1 et y1 est
'couteau' dans t2, alors les deux relations
rx=(x1, x2, x3) et
ry=(y1, y2, y3) sont comparables par rapport à leur première
projection :
est vraie, même si